Défi relevé !

Cela fait maintenant plusieurs mois que ma présence sur les réseaux sociaux s’est quelque peu amoindrie. La sortie d’Encore quelques instants fut assez riche et intense. Riche en rencontres et en découvertes, et particulièrement intense avec tout le travail accompli conjointement avec ma maison d’édition pour le terminer et le présenter au public. N’étant pas habituée aux sollicitations ni aux nombreuses expositions qu’une telle sortie peut susciter, il m’a bien fallu – en tant qu’éternelle introvertie – me faire un peu violence pour quitter mon cocon et passer sous les projecteurs (ça n’a pas duré longtemps !)

En parallèle de toute cette promotion littéraire, un projet d’écriture m’a accompagné tout du long. Difficile, exigeant, éreintant émotionnellement autant par ce qu’il pouvait faire ressortir en moi que par l’effort employé pour obtenir quelque chose de bien, j’ai finalement réussi à le terminer. C’est ainsi qu’est né A l’ombre des jours divisé en deux parties. Après m’être entourée d’une petite équipe de premières lectrices, ainsi que d’une de mes correctrices – Les livres de Maryline – ayant déjà travaillé sur le premier roman, je me suis fixée comme objectif de terminer ce roman pour le 31 janvier.

Cette dead-line, pour reprendre un anglicisme, est celle imposée par les Editions Calmann-Levy. Celle-ci propose comme chaque année le Prix Jeune Talent Jeannine Balland. Éditrice de renom, elle s’est employée durant toute sa carrière à promouvoir des auteurs mettant en avant la richesse de leur territoire. L’histoire d’A l’ombre des jours se déroulant alors en Seine Maritime, et plus exactement dans le pays de Caux, à Veules-les-Roses, j’ai compris qu’elle pourrait peut-être se frayer un chemin parmi les membres du comité de lecture, et peut-être même du jury. Originaire de Dieppe, c’est en voulant renouer avec mes racines et mes ancêtres que l’idée d’inscrire l’histoire dans cette région m’est venue. Un voyage, presque vécu comme un pèlerinage, m’a permis de m’imprégner des lieux dans l’unique but de pouvoir les retranscrire ensuite, le plus fidèlement possible. N’étant néanmoins aucunement dupe quant à mes chances quasi infimes de l’emporter, je suis simplement heureuse de m’être inscrite dans cette aventure littéraire stimulante pour laquelle je n’ai absolument rien à perdre et tout à gagner (en terme d’expérience).

Qu’importe la victoire ou l’échec, A l’ombre des jours sera ensuite envoyé à d’autres concours, ainsi qu’à une trentaine de maisons d’éditions, en quête d’un preneur ! En attendant, je vous propose de découvrir la première version du résumé, ainsi que la première de couverture provisoire de la première et seconde partie.

Je tiens encore à remercier mes généreux donateurs qui ont répondu présents lors de l’ouverture de ma cagnotte Leetchi. C’est en partie grâce à ceux que ce roman a pu être corrigé dans son intégralité. Mille mercis et je vous tiendrai au courant pour la suite, sans faute !

Résumé

Défigurée suite à un grave accident, Mahaut vit recluse dans son petit appartement parisien depuis trois ans. Si la peinture l’aide à surmonter sa solitude, les journées sont rythmées par l’angoisse de croiser à nouveau son reflet et celle de sortir à la lumière du jour.

Cette vie à l’écart vole brusquement en éclat lorsqu’un incident la force à quitter cet isolement. Contrainte de retourner vivre chez son dernier parent, la cohabitation houleuse l’incite à renouer avec son passé pour continuer à fuir son présent. La découverte d’un mystérieux tableau signé du même nom que le sien la pousse à croire qu’un autre membre de sa famille existe et que la villa normande ayant appartenu à son grand-père pourrait toujours être habitée.

Mais de la capitale à la côte d’albâtre, le chemin est long et les épreuves sont nombreuses. Réussir à sortir de chez elle n’est qu’une première étape si elle souhaite connaître la vérité et espérer aller de l’avant. Parviendra-t-elle seulement à surmonter sa peur du monde extérieur pour réapprendre à vivre ?

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