Encore quelques instants

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10 jours

C’est le temps qu’il m’a fallu pour débuter et finir ce roman. Depuis que j’ai commencé l’écriture, je n’ai jamais réussi à achever un récit de bout en bout en si peu de temps. Est-ce que cela veut dire que le livre est mauvais ? Je ne crois pas, bien au contraire. J’ai tout simplement été pris d’une frénésie d’inspiration lors de l’écriture où les idées venaient de manière presque automatiques et dictées par mon subconscient. Le plus drôle désormais est que cette histoire fut la première a être envoyée à un correcteur et à me revenir toute propre. Il est aussi le premier livre à avoir été envoyé à une trentaine de maisons d’édition. Pourtant, il est le dernier à avoir vu le jour (pour le moment !). Avec du recul, aujourd’hui, je me rends compte que ce journal de bord retraçant les dernières années de vie d’une jeune femme n’est pas anodin. Car si je me suis inspirée d’une histoire vraie pour concevoir ce projet, je constate désormais que l’histoire d’Elise et la mienne partagent toutes les deux une étonnante résonnance.

Couverture officielle

Roman personnel

Je n’ai clairement pas inventé le concept. Il n’est pas rare que les écrivains utilisent leur propre vécu et s’inspirent de leurs joies et de leurs doutes pour écrire des livres. Je n’ai pourtant et clairement pas la prétention de comparer ma vie à celle d’une jeune femme en phase terminale, non. Je crois qu’il s’agit de quelque chose dépassant la simple comparaison d’existence faisant écho l’une à l’autre. Car je traverse depuis quelques années une période faite de quelques moments d’euphorie et de nombreuses phases de dysphorie. Si j’ai passé le cap le plus difficile et le plus sombre de mon existence, il m’arrive encore de songer à ces instants particulièrement intenses et continuant d’impacter mon quotidien. J’en tire des traumatismes puissamment ancrés et m’handicapant encore aujourd’hui. J’ignore lorsque je retrouverai une forme olympique, mais je sais que ce roman Encore quelques instants m’a en quelque sorte servi de thérapie pour guérir. Les questions liées à la fin de vie, au deuil, mais aussi au moment de « cassure » que chacun peut-être amené à surmonter, est fondamental dans ce récit. Pour cette raison, je me suis bien inspirée de ma propre famille pour dessiner les quelques protagonistes garnissant les pages. Je me suis aussi servie de mes propres peurs et questionnements pour créer les pensées du principal protagoniste.

Les sens

Si la thématique de ce livre peut paraître particulièrement sombre et triste de prime abord, je crois qu’il en est tout autre. S’il appartient à chacun de se faire son propre jugement, je sais au fond de moi que je n’ai pas voulu écrire un roman larmoyant. J’ai pour la première fois laissé libre court à mon inspiration en touchant à la fois à la philosophie, à la poésie, mais aussi à tous les sens comme la vue, l’ouïe, le touché, l’odorat et le goût. Pour être une lectrice assidue explorant de multiples genres, j’aime lorsque les descriptions ou les dialogues permettent de stimuler ces sens. Comme lorsque Marcel Proust fait l’éloge de la madeleine de son enfance à travers une narration plus qu’efficace ! C’est en quelque sorte ce que j’ai essayé – modestement – de faire en cherchant à accentuer toutes ces impressions ponctuelles dans une période cruciale de la vie où les moindres choses prennent parfois des importances démesurées. Pour l’avoir expérimenté à ma manière et pour l’avoir entendu de la bouche de proches désormais disparus, j’ai simplement souhaité parler de ces moments en les réunissant à travers une chronologie où la fin est déjà sue dès le début du récit. De cette façon, je n’ai pas cherché à maintenir un suspens haletant tout le long. Là n’était clairement pas le but recherché. J’aimerais seulement que les lecteurs puissent s’identifier aux personnages et y trouver un peu de réconfort, même si cette histoire n’est pas la leur. Mais s’ils parviennent un peu à se l’approprier, alors mon but sera atteint.

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