La sœur oubliée

Résumé du livre : juste ici !

Par ici la suite !

Puisque toutes les raisons du pourquoi et du comment ont déjà été évoquées dans la page dédiée à Née de la honte, je me concentrerai ici uniquement sur la composition et l’écriture du roman. Cette dernière a tout simplement été bien plus aisée et largement moins laborieuse que pour le premier tome. Les raisons sont plutôt simples. Je possédais une meilleure maîtrise de l’environnement, de l’intrigue et surtout des personnages. Car dans ce roman, les arcs narratifs sont au pluriel. Si le premier tome possédait déjà quelques entrées avec Neal (par exemple), ce deuxième volet fut une proposition assez ambitieuse – je dois l’avouer – mais qui m’a apporté beaucoup de plaisir. Développer plusieurs histoires s’entrecroisant les unes avec les autres est généralement un exercice assez périlleux. L’idée étant toujours de satisfaire le lecteur et de faciliter la compréhension. Il me semble par conséquent avoir échappé aux nombreux pièges tendus par par cette pluralité de récits.

Des histoires multiples

Couverture provisoire

Dans Née de la honte, le lecteur pouvait faire connaissance avec le personnage principal et s’immerger entièrement dans ses pensées, ses peurs, ses joies, ses désillusions et ses rêves. Il me paraissait assez intéressant de procéder ainsi pour que le personnage de June devienne le protagoniste principal en me servant de son point de vue pour dresser la description personnelle de son environnement et des personnes le composant. Avec l’introduction de ces derniers dans la première partie, j’ai alors pensé qu’il pourrait être pertinent d’aborder dans ce deuxième tome leurs propres arcs narratifs. La gymnastique n’a pas été simple puisqu’il fallait à chaque fois respecter la cohérence sur la chronologie et la géographie. Le roman Pour qui sème le vent a néanmoins constitué un très bon exercice et je dois avouer que le résultat final (encore en bêta) me semble assez prometteur. Les premiers retours ont en tout cas été suffisamment encourageants – une fois de plus – pour me donner l’envie d’écrire la suite intitulée Le fils promis.